Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Dans un bar je m'étais endormie, Oui mon beau, ok oui mais prends-moi,
Quand soudain, vêtu d'un vieux marcel Retourne-moi, je serai toute à toi,
Et d'un puissant calbar, Mais l'enflure, il a plongé ses doigts,
Surgit un nègre noir, Non pas dans mon tanga,
Mais dans mon sac à main
Lentement, le voyant si bien monté,
Lentement, je me mis à rêver, Comme un fou, le tout il a saisi,
Près de moi, la vieille maquerelle, Vers la porte, il s'est alors enfui,
Comme un cadeau du ciel, Me laissant, moite et désemparée,
Le gars vint s'attabler Sans voix et mortifiée,
Ce fumier ce vaurien
Il avait des mains grosses comme des pelles,
Et des muscles quasiment irréels, Le nègre noir dans un bruit de BM,
A son front une casquette de poulet, Prit la route de son vieil HLM
la moustache bien peignée,
Il me rappelait YMCA Quatre biftons, le bénef de ma nuit,
Que j'avais, c'est vrai, très mal acquis,
Ses paluches ont effleuré mes joues, J'avais froid, il ne me restait rien,
Mais ce fut pour me saisir le cou, L'oiseau avait récupéré
C'est alors que j'ai réalisé, La tune à sa mémé
Que tout ce qu'il voulait,
En fait c'était mon blé Un beau jour, ou peut-être une nuit,
Dans un bar, je m'étais endormie,
Quand soudain, vêtu d'un vieux marcel
Et d'un puissant calbar,
Surgit un nègre noir…
Barbaracourcix